vendredi 20 mars 2015

Le troisième policier Flann O'Brien ( roman Irlande )

LE TROISIEME POLICIER

                                      Le troisième policier

         Livre déraisonnable, mais brillant. Une histoire véli-vélo. Humour noir, accepter d'entrer dans la prose de O'Brien né en 1911. Sagesse de la loufoquerie. Un escroc s'installe dans la vie du récitant. Les parents de ce dernier partis d'où l'on ne revient pas lui laisse une petite ferme accolée à un pub dirigés de main molle par Divney. Lui étudie l'oeuvre de De Selby, scientifique aux thèses extravagantes, écrit un Index de " ... tous les commentateurs connus sur le savant et son oeuvre... " Divney reconnaît du talent à celui qui devrait être son maître mais ne l'est plus tant il a pris ses aises. Il leur faut donc de l'argent pour publier l'Index. Mathers sera la victime argentée. Qui de Divney ou du héros l'a tué ? L'impossible commence lorsque voulant récupérer la cassette sur l'ordre de Divney, Il converse avec le fantôme de Mathers. Bienveillant ou non selon l'éclat du regard, et apprend l'importance du Non au cours de la vie. Durant le dialogue apparaît Joe, attention une perception de Joe. Présenté comme l'âme du récitant, lui prodigue conseils, remarques. L'abandonne aussi. Parti sur les routes poursuit sa recherche de la cassette, dort à la belle étoile. Jolies descriptions de la campagne irlandaise, avec moutons et ruisseau et forêt. Importance des routes. Sans les routes quel serait l'intérêt des paysages. Il croise à son réveil dans un fossé le président des unijambistes qui lui promet son aide. Chacun poursuit son chemin après beaucoup de digressions sur le noir, l'hallucination, la vie, la mort. Arrivé au but, le commissariat, Il veut présenter sa requête, il a perdu une cassette, mais ne peut placer un mot, car en ce lieu il n'est question que de vélos, de pompes ( Il tremble, car ce coup de pompe sur la tête de Mathers ? ), de guidons, de chaînes et de tout ce qui est véli-vélo. Mais le plus est : les vélos deviennent humains à force de partager leur vie avec celle des hommes, selon une théorie atomique. Moment de tendresse entre Lui et "une dame " vélo. L'auteur écrit "  - La selle haute, expliqua le sergent, fut inventée par un tiers nommé Peters qui passa sa vie dans des pays lointains à chevaucher des chameaux et autres animaux de haute taille. " D'une imagination débordante, ce livre qu'O Brien considérait comme le meilleur, écrit en 1940 ne trouva pas d'éditeur, et ne fut publié qu'en 1967, après sa mort. Il avait travaillé pour le gouvernement irlandais puis publié un premier livre poussé par Graham Green, et dans des revues humoristiques. Considéré comme un des grands auteurs, avec Joyce, irlandais, il est mort en 1966,
un 1er avril.

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