lundi 5 septembre 2016

La malédiction du chat hongrois Irvin Yalom ( document EtatsUnis )



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                                                    La malédiction du chat hongrois
                                             
                                                            Contes de Psychothérapie

            L'épatante Irène, pleine de colère, d'intelligence, elle est chirurgien, veuve inconsolable d'un époux dont elle comprenait les douleurs, la tumeur au cerveau est l'une des plus douloureuses. Elle réfute les conseils habituels sortir, trouver un nouveau compagnon, rentre chez elle et pleure. Elle accepte néanmoins de voir un thérapeute, choisit le Dr Yalom. Et débute une longue série de visites. Accepter ses rêves, accepter d'aller au bout de l'analyse d'images, de situations improbables, plusieurs années durant Irène note ses rêves, apporte ses rêves au psychiatre, demande son aide car dès la fin de son adolescence les morts d'êtres proches et aimés, nombreux la plongent dans l'angoisse de nouvelles rencontres. La deuxième année Irène apporte ce rêve au psychiatre : " Je suis dans un cabinet, dans ce fauteuil. Mais il y a un drôle de mur au milieu de la pièce, entre nous........ Je vois un bout de tissu écossais rouge, puis je distingue une main, un pied........ c'est un mur de corps empilés les uns sur les autres." - Et la sensation de ce rêve, Irêne ?........ - Déplaisante, effrayante......... Irène demande beaucoup, donne peu. Il faudra de nombreuses séances à 150 $ de 50 minutes pour que s'effondre le mur. Pour Irvin Yalom la mort est définitive. Il se présente comme un intellectuel juif, écrit " La croyance religieuse m'a toujours déconcerté " ........ Mais enfant une rencontre dans l'épicerie familiale avec un soldat de la Seconde Guerre mondiale " ...... Il me donna une image toute froissée et pâlie de la Vierge Marie et de Jésus qu'il avait portée sur lui pendant le Débarquement en Normandie....... - Lis ce qu'il y a derrière. - Il n'y a pas d'athées dans les gourbis..... "
            Il y a Paula, Magnolia et les groupes de thérapie, et d'autres traversent ce grand observatoire  qu'est un cabinet de psychiatre et il y a un chat, hongrois. Mengès, monstrueux jeteur de sorts à la propriétaire d'une chatte qui, à la période des chaleurs feule et affole Mengès. C'est alors un amour-chat sauvage, la chatte revient, griffée, mordue, sanguinolente et satisfaite sans doute. Mengès puni, croit-on, apparaît dans des rêves-cauchemars. Car les chats ont plusieurs vies, celle-ci est la neuvième et la dernière, Et une longue discussion entre l'énorme chat Mengès qui croit à la réincarnation, il y a juste un moment de vide complet entre la fin de l'une des vies et le retour. Mais le souvenir des passés reste présent.
            Ce livre est un bon compagnon. Feuilleté ou lu d'une traite, petit et souple. Enrichissant.










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