Affichage des articles dont le libellé est Cinéma Biographie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Cinéma Biographie. Afficher tous les articles

mercredi 13 octobre 2021

Etre Cary Grant Martine Reid ( Biographie Etats-Unis )



   
telerama.fr

                                                      Etre Cary Grant 

            Archibald Alexander Leah naît à Bristol, Angleterre, en 1904. En 1932 arrivé à Hollywood quelques années plus tôt, remarqué par les studios, la Paramount, il est décidé de formater le bel Anglais, aux yeux et aux cheveux noirs, grand et musclé. Il s'appellera Grant, Cary Grant. Sa  musculature il la doit à sa vie de saltimbanque, aux jeux du cirque où il est engagé très jeune. Son père évaporé, sa mère rapidement enfermée dans un asile, il la croit morte, ne la reverra que bien plus tard alors que star il revient et offre un vison blanc à la maman pas très sûre de reconnaître son fils. Comment le nouveau personnage Cary Grant résout-il sa transformation, passant d'une vie ordinaire, arrivé à New York à 16 ans, il mène une existence faite de diverses propositions, le voilà, vêtu, coiffé prêt à emprunter les attitudes et les expressions que lui imposent les metteurs en scène. Il tourne beaucoup avec toutes les stars féminines des années trente. Cary Grant se mariera, une, deux, trois, quatre fois, mais son entourage le dit sombre, parfois, changeant, colérique. Jaloux sans doute aussi. Mais interprète élégant Hitchcock lui offre quelques-uns de ses meilleurs rôles, Les Enchaînés avec Ingrid Bergman, La Mort aux trousses avec Eve Maria Saint, La main au collet avec Grace Kelly, film qui lui donne le désir de poursuivre une carrière qu'il voulait quitter, ayant fortune et célébrité, et lassé des rôles trop semblables. Stanley Donnen le met en scène et ce fut Charade avec Audrey Hepburn. Frank Capra, Arsenic et Vieilles dentelles, qu'il n'aima pas beaucoup mais qui plut au public. Mais toujours en quête de réponse, Cary Grant suit une psychothérapie, sous hypnose, soigné au LSD avant que cette drogue ne soit interdite, le comédien semble vivre un mal-être permanent. Que dit-il aux journalistes lorsque parfois il se confie ? " We are what we are in the opinion of others. It’s up to them to make up their minds as to what we are. [Nous sommes ce que nous sommes dans l’opinion des autres. C’est à eux de se faire une idée de ce que nous sommes.]" cary grant  Dernier entretien, juillet 1986. Ainsi débute la biographie que Martine Reid, par ailleurs professeur de lettres, a consacré à la star. Cary Grant arrêta de tourner, se maria une dernière fois, auparavant il fut père d'une petite fille, son épouse le quitta au bout de dix sept mois, pour cruauté mentale. Au bout de vingt ans d'une vie de retraité il s'ennuya et voulut savoir quel impact il avait encore sur le public et monta un one man shaw basé sur ses souvenirs et parcourut le pays avec son spectacle simple et bien accueilli par un public curieux. Il mourut presque sur scène, à Davenport, il avait 82 ans, c'éait un 26 novembre 1986. Bon livre court, bonne biographie, bons films et bonne lecture. 



lundi 6 septembre 2021

Jean-Pierre Marielle Stéphane Koechlin ( Biographie Cinéma France )

Jean-Pierre Marielle
             fnac.com

                                                     
                                                         Jean-Pierre Marielle

                                                        Le lyrique et le baroque 

            Le livre est conséquent et le personnage aventureux, attachant. Né un mois d'avril 1932 à Paris. Sa mère épouse en seconde noces un pianiste rencontré dans un cinéma où il accompagne les films de l'époque, revenu de Verdun. De son premier mariage avec un monsieur Marcel Planchon, elle eut une fille. C'est Nicole, son aînée, qui apporte le jazz à la maison. Cette musique qui le suivra toute sa vie, des caves de Saint-Germain-des-Prés aux lieux plus classiques. C'est à Précy, près de Dijon, où la famille de sa mère, qu'il juge une femme solide face à son père fantaisiste et grand amateur d'automobiles, que Jean-Pierre Marielle passe les années de guerre, et le parigot apprend à se battre avec les gamins du pays. "..... Il gardera toute sa vie cette maison chargée d'histoire........ " Adolescent pensionnaire à Dijon, à Arcachon, il suivait sa soeur dans sa vie de jeune femme. Un jour un professeur qui avait monté une classe de théâtre dit à Marielle grand lecteur, qu'il devrait être acteur, l'élève pensait littérature, khâgne." ........ Ses parents ne s'opposeraient jamais à ses lubies, même si Georges, le père, considérait la comédie et le théâtre comme du temps perdu...... " A Paris les Marielle habitent un bel appartement dans le 13è arrondissement, mais la mère n'a jamais cessé de travailler tant les affaires que montent Georges sont peu réalistes. Et elle s'adresse à une des clientes de son atelier de lingerie féminine situé dans le Marais rue Elzévir, Germaine Kerjean de la Comédie française. Elle invita le jeune homme, très grand, et "..... la somme de travail lui donnait le vertige...... attaché à son ambition littéraire il traîna un peu du côté de khâgne..... " Et intégra l'école de la rue Blanche ( ENSATT : Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre ). Il étudia et apprécia la vie parisienne, néanmoins inquiet pour sa soeur mariée mais malheureuse. Elle partit à Saïgon, travailla un peu auprès de Jacques Chancel, revint en France. Elle était mannequin. Elle est morte à 93 ans, inhumée à Précy auprès de ses parents. Jean-Pierre Marielle découvre Jouvet " ....... L' homme s'ennuie, c'est pour ça qu'il va au théâtre. Pour se fuir lui-même......... " Et ceux qui seront ses compagnons de route, Guy Bedos, Jean-Paul Belmondo. Ils jouaient dans des bistrots. Il n'aima pas l'école de la rue Blanche "..... dirigée par des sociétaires de la Comédie française....... pour qui les extraterrestres venaient de créer le TNP, Jean Vilar et les autres étaient des diables rouges directement issus de l'école de Moscou...... " Puis Bernard Blier "...... regrettait que Jouvet eût été aussi amoureux de Molière.......... Présentez-vous au Conservatoire ! Jouvet n'y siège plus, mais l'école a gardé son mystère....... j'y suis arrivé en auditeur...." Marielle, ignorant les rites, se présente une première fois en 1951. Et commence la lente ascension du comédien avec des compères, Jean Rochefort, Bruno Crémer, Annie Girardot. Ils apprennent la critique, les méchancetés de ce métier très difficile. Des liaisons, des mariages, des bébés. Marielle se maria 4 fois. Homme, comédien ombrageux entre deux contrats, il n'aimait pas téléphoner aux producteurs, tirer les sonnettes, à peine participer à la promotion des films. Comme son père, taiseux par nature, il baissait la lumière lorsque le travail manquait. Fidèle à sa famille, à quelques amis, Jean Rochefort avec qui il fit un séjour dans la compagnie Grenier Hussenot, un de leurs premiers contrats. Mais il peina à obtenir des rôles conséquents, pourtant sa voix et sa taille étaient une assurance pour les metteurs en scène, de plus son talent était reconnu, puis arriva la moustache, et il changea un peu de physionomie. Le livre est un véritable roman, réaliste. Plaire, être choisi, choisir ses rôles lorsque c'est possible. Michel Beaune partit le premier, le dernier fut Charles Gérard qui réalisa six films, ce que l'on sait peu, peut-être pas sans raison, éternel compagnon de Jean-Paul Belmondo. Pour Jean-Pierre Marielle "..... La jeunesse qui arrivait, comme Hippolyte Girardot et Sandra Majani, ne le tourmentait pas, Marielle l'aimait, à condition qu'elle respectât son besoin de solitude...... " De cette solitude il faut lire son séjour en Afrique lors du tournage d'un film de Tavernier. Seria et " Les galettes de Pont-Aven " au cinéma,      " Tous les matins du monde " d'Alain Corneau, il tourna plus de 75 films, Harold Pinter, Jean            Anouilh et tant d'autres au théâtre, Bouvard et Pécuchet de son auteur préféré Flaubert, entre autres pour la télévision, et une voix dans " Ratatouille ". Sa silhouette, sa voix, souvent des seconds rôles  aujourd'hui perçus comme proches des rôles titres. Catherine lui a donné un fils, François, à qui il a vivement déconseillé de devenir comédien comme lui. Mais l'enfant faisait ses devoirs dans les loges du père, alors, celui-ci disparu, peut-être prendra-t-il le même chemin que le comédien qui aimait les bonnes bouteilles et jouer, c'est à dire travailler. On trouve à la fin du livre de Stéphane Koechlin l' "Inventaire " de ses films, pièces de théâtre et de télévision. Se lit sans difficulté et avec intérêt par les plus de trente ans ( ! ) et les apprentis comédiens. Jean-Pierre Marielle est mort un jour d'avril 2019, a retrouvé ses proches, à Précy. Bonne lecturec .















On aura tout vu George Lautner ( cinéma biographie France )

On aura tout vuOn aura tout vu Georges Lautner ( Biographie - souvenirs France )

                                                                                                                                                          
                            Souvenirs souvenirs. De A à Z le réalisateur des Tontons Flingueurs les essaime heureux de ses rencontres de la chance qui mit sur sa route Audiard, Mireille Darc, des producteurs confiants, Blier, Ventura et d'autres. Né à Nice comme sa mère Renée Saint-Cyr, comédienne, il réalise ses premiers films à l'armée, puis de deuxième réalisateur à premier il entre dans le métier. D'anecdotes en anecdotes nous croisons Belmondo réussite et demi-échec, le Guignolo, " Jean Paul suspendu sous un hélicoptère et vêtu d'un caleçon à pois rouges ! Cette séquence-là, les critiques l'on détestée ! " Scénariste il écrit " L'écriture du scénario est la période la plus exaltante du film... " Les titres défilent Ne nous fâchons pas    Marche ou crève première rencontre avec Blier    La route de Salina     Il était une fois un flic      La valise     Rita Hayworth et Robert Mitchum tournèrent sous sa direction. Néanmoins Lautner continue à tourner avec ses amis, sa famille, Robert Dalban, Meurisse et ses Monocle, son dialoguiste Audiard ( Michel )  souvent. Toujours à la recherche des bons mots. " Michel taillait des dialogues sur mesure pour ses acteurs... " Le jour où on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner. " Le Pacha, Gabin. Des disputes. Grand angle, Numérique. Un peu de tristesse, beaucoup de morts, mais Les tontons flingueurs le film résiste avec vigueur. Son style, Ce style, sa mise en scène, ses comédiens inoubliés, inoubliables. Georges Lautner ce 22 novembre 2014 nous a quittés comme Blier Dalban Meurisse, les Tontons flingueurs, et Ventura. Il aimait rire et traitait avec dérision des sujets noirs.

Mille vies valent mieux qu'une J.P. Belmondo ( Biographie Cinéma France )

     
De "
amazon.fr


                                         Mille vies valent mieux qu'une            

            Bebel l'Imprévisible... Des mots reviennent en boucle : " père, mère, copains ". Ces derniers les mêmes depuis le Conservatoire. Ils s'appellent Claude Brasseur, le père Pierre déjà ami du père de Jean Paul Belmondo, Vernier à l'affiche à ses côtés depuis les débuts de même que Charles Gérard dit Charlot, Michel Beaune, Rochefort. Enfant pendant la guerre il connait les routes et les maisons cachées mais joue toujours avec son frère Alain. A l'heure sérieuse des études l'écolier puis l'étudiant répugne à suivre les cours. Il n'aime pas qu'on lui impose d'apprendre, mais prêt à toutes les cascades, il se pend, entre autres par les pieds, comme un cochon à l'abattoir, à la balustrade de l'immeuble de la rue Denfert Rochereau où il habite. Le père sculpteur et la maman comprennent son besoin d'activité, mais s'inquiètent pour son avenir. Manuel, commercial. Chacun cherche puis un jour, la future star choisit, il sera comédien. 10 ans de galère avant A bout de souffle, d'échecs à l'entrée et à la sortie du Conservatoire. Un professeur Pierre Dux lui prédit " ..... ne pourra jamais prétendre tenir une femme dans ses bras  avec ce visage  ". Il est vrai, il a le nez cassé, Germanopratin, il quitte son quartier pour le faubourg St Denis, les salles de boxe, et fréquente les bistrots et les habitants du quartier tout en poursuivant sa quête du plus petit rôle au théâtre. Les péripéties ne manquent pas et la camaraderie joue son rôle. Blagueur, rieur, acrobate, athlète, il ne sera jamais doublé lors des scènes folles où son rôle lui fait sauter sur le toit d'un métro, d'un hélicoptère sur un bateau ( l'Homme de Rio ) et tant d'autres acrobaties où il avoue se " régaler ". Mais dit-il et il le rappelle lors des derniers César lors d'un hommage avec ses amis "...... Quand je serai découragé d'avoir raté ma première tentative d'être comédien, elle me le rappelle : - De la volonté, mon fils. Avec de la volonté tu y arriveras  il ajoute " .... J'aimais tant ma mère qu'il m'était odieux de la contrarier et de voir disparaître de son visage ce magnifique sourire, limpide et franc, qui la rendait si belle ". Belmondo fut très critiqué, tant pour son jeu que pour son physique, pourtant rien ne pouvait le faire dévier de sa route. A partir de son premier film, Godard, il se sentit à l'aise devant les caméras, plus acteur que comédien. Son goût pour les blagues extravagantes s'amplifia. Chaussures des clients déposées à leurs portes ôtées et clouée sur les dites portes, la boisson aidant, il en est une qui reste obscure pour moi, pourquoi jeter les meubles par les fenêtres des hôtels des villes où ils tournaient. L'un sinon le plus populaire de nos comédiens a été dirigé par les meilleurs metteurs en scène, outre Godard, Melville, Verneuil, dit les dialogues d'Audiard dans 15 films. Les plus jolies femmes ont tourné avec lui, ou vécu, ainsi Ursula Andress. Sa rencontre avec Gabin un peu rugueuse au début : "..... Il me fascine. Quand je ne fais pas le con avec lui je l'observe. Il n'y a aucune différence entre lui et les personnages, qu'il ne joue pas, mais auxquels il fait jouer Gabin.... " L'encore jeune Jean Paul Belmondo fait part de ses incertitudes quant à l'avenir dans leur métier et Gabin répond " Regarde ta fiole ! Quand t'auras les pailles blanches, tu plairas encore aux gonzesses. Te magne pas la devanture et laisse couler l'Orénoque. " Calmé, las de traverser la planète pour tourner des films qui pourtant lui tiennent à coeur, Belmondo d'acteur redevient comédien, et joue Kean, de Dumas adapté par Jean Paul Sartre, puis rachète le théâtre des Variétés, et joue Feydeau. Un drame personnel très douloureux ne l'épargne pas, alors qu'il est en scène, puis un grave accident de santé, mais la volonté et ce besoin de continuer à vivre le poussent à se réparer. Le comédien doublé de l'homme ne déçoit pas et le livre montre l'homme sympathique qui ne comprend pas pourquoi il faut devenir adulte.








dimanche 6 janvier 2019

Isabelle Huppert Murielle NJoudet ( Biographie Cinéma )



















amazon.fr


                                                       Isabelle Huppert

            L'impression trompeuse d'une femme lisse, trouble. L'actrice a traversé les dernières décennies en interprète de grands rôles, violée à ses débuts dans plusieurs films, meurtrie, Les Valseuses Bertrand Blier, La Dentellière, elle est meurtrière dans Violette Nozière. L'ouvrage de Murielle Joudet est une approche de la personnalité de la comédienne en compétition parfois avec Adjani. La première née dans le 16è à Paris, assez libre pour jouer et trouver sa place au cinéma, la seconde la fille de parents, surtout le père, qui lui interdisent toute sortie, pourtant elle s'échappe et entre à la Comédie française. Isabelle Huppert reconnaît " Vivre ne nous regarde pas....... Non, je crois que je ne veux pas tellement jouer les mères, ça c'est vrai, parce que les mères c'est... très réaliste une mère....... ( entretien Cahiers du Cinéma ) Ça crée le réel, quand même. Moi je refuse le réel.......... Les histoires des films les plus marquants qu'a tournés Isabelle Huppert sont analysées. Elle tourne six films avec Claude Chabrol, outre Violette Nozière, Madame Bovary, Merci pour le chocolat, etc... avec Jean-luc Godard Sauve qui peut la vie..... Des EtatsUnis le souvenir d'un très long tournage, sept mois, et d'un insuccès, Cimino La porte du paradis. En 2014 elle tourne enfin avec Catherine Breillat. Malgré leur amitié ancienne un précédent projet n'avait pas abouti, ce sera donc Abus de faiblesse, des faits tirés de la propre histoire de Breillatoue " Même quand je vis vraiment quelque chose, je le vis comme une fiction. " Des blessures " La Pianise " de Michael Haneke, et l'une des Huit femmes de Ozon aux côtés de Catherine Deneuve, Fanny Ardant.......  Pour bien comprendre l'itinéraire des comédiens, Mireille Joudet a choisi cette pensée de Flaubert " Quant à nous, vivre ne nous regarde pas, ce qu'il faut chercher, c'est ne pas souffrir. "  Plus qu'un aperçu, la vie à travers les rôles nombreux de la comédienne. Faut-il revoir ses films avec un regard neuf, ou cinéma, cinéma...

lundi 10 septembre 2018

Fragments Marilyn Monroe ( autobiographie EtatsUnis )



                                       Fragments

            " ... D'autres avaient sa beauté plastique, mais il était clair qu'elle avait quelque chose en plus, une chose que les gens voyaient et repéraient dans son jeu, à laquelle ils s'identifiaient... " Lee Strasberg qui reçut par testament les affaires personnelles de l'actrice, termine l'éloge funèbre de Marilyn Monroe le 9 août 1962 "... je dirai au revoir. Car ce pays pour lequel elle est partie nous le visiterons tous un jour. " Norma Jeane Mortenson, Marilyn, écrit " ... I think i have a gay side in me, and also a sad side. " Des papiers, des carnets retrouvés et une Marilyn pleine de doute, de projets, de peurs, naturelle, s'expose dans ce beau volume. Copie des écrits de sa grande écriture, annotés, courts poèmes, son goût pour la culture, apprendre, encore, son rapport maître-élève durant son mariage avec Miller. Elle perfectionne son jeu à l'Actor's Studio "... plus jamais une petite fille seule, terrorisée... tu as tout sauf la discipline et la technique... " ( journal ). Elle entreprend une psychanalyse, craint de sombrer dans la folie comme sa mère, grande lectrice par ailleurs, elle s'attache à Freud, sa correspondance et dans une interview répond " J'espère que dans l'avenir je serai capable de faire l'éloge de toutes les merveilles que la psychanalyse peut faire. Ce n'est pas mûr encore... - ... J'aime la poésie, les poètes... " Elle écrit :
                                           Pierres sur le chemin
                                           de toutes les couleurs
                                           je vous contemple
                                           comme un...

        ... de connaître la réalité ou
            les choses telles qu'elles sont
            que de ne pas savoir
            ...

            La veille de sa mort elle notait ses rendez-vous, notamment avec Marlon Brando avec qui elle montait une société de production voulant défier Hollywood, Brando stupéfait apprenant  le décès de son amie dit : " Tout le monde s'est arrêté de travailler, et vous pouviez voir la même expression sur le visage des gens, la même pensée : ... Comment une fille qui a le succès, la gloire, la jeunesse, l'argent, la beauté, peut-elle... se tuer elle-même ? " Des photos de Marilyn avec et sans livre entre les mains complètent ce bel album.

lundi 20 novembre 2017

Nicole Kidman Anatomie d'un acteur Alexandre Tilsky (cahiers du Cinéma Biographie France )

9782866429782.jpg.jpg


                                                    Nicole Kidman             

                                          Anatomie d'un acteur

            Nicole Mary Kidman née à Honolulu un jour de 1967,d'un père psychologue et d'une mère infirmière, habitera un temps Washington puis la famille s'installe en Australie après la naissance de la petite soeur. Catholique et ouverte au multiculturalisme, elle écrit beaucoup. L'auteur cite "....Je tenais un journal intime dont la couverture était couverte de sortilèges pour faire fuir les curieux...." Journal détruit, rapport étrange à la mort. Ses rôles fascinent par le choix des personnages, toujours troubles. " .... Je pense que cette noirceur s'explique par la sensation que j'avais trop d'amour à donner.... la peur de tout perdre. " En dix films sur 65 cités, la complexité de la comédienne, sans complexe lors des scènes particulièrement liées à l'intimité, est approchée. Une future réalisatrice, Jane Campion lui propose un rôle dans un cours métrage, la grande comédienne, 1m78, refuse. Elle étudie l'art dramatique à Melbourne puis à Sydney. Isolée par sa religion ( société protestante ) et sa peau trop claire qui l'oblige à fuir le soleil ".....Je me suis immergée dans la lecture..... " Elle lit Eliot et Tolstoï, mais peu d'auteurs anglais et ne découvrira qu'au moment où elle s'investira dans le personnage, Virginia Woolf - The Hours - transformée, méconnaissable ( 2002 ). En 2014 elle incarne la troublante Grace Kelly, partagée entre son désir de retourner avec Hitchcock ( 3 fois déjà avec lui ) et protéger sa vie familiale. Les Cahiers soulignent le travail des opérateurs, lumière.
Les films ne convainquent pas un public qui l'affectionne depuis ses débuts, comédies hollywoodiennes, épouse de Tom Cruise, et enfin le rôle qui fait basculer le couple. Stanley Kubrick commence la réalisation de Eyes Wide Shut. Kidman "...... Il avait un regard extraordinaire. Il vous observait d'un petit air espiègle, avec des yeux qui avaient vu tant de choses..... ) Le film est décrypté, dialogues, scènes, diction, de plus Nicole Kidman investit le rôle et choisit tentures, tenues. Ainsi elle porte un regard profond sur son travail qui l'épuise, la conduit au bord de la dépression. Elle joua sous la direction de Lars von Trier, donnant le maximum de maturité : Dogville 2003. Il y eut avant en 2001, Satine, Moulin Rouge de Baz Luhrmann. Elle dit " Je savais que ce film allait changer ma vie et ma carrière parce que vous n'avez pas souvent l'occasion de chanter, danser et jouer la comédie en même temps. Personnage là aussi sulfureux. Mais Kidman tourne aussi dans des spots publicitaires, devient productrice. Nommée aux Oscars, aux Golden Globe, les films où elle apparaît ne sont pas toujours appréciés, mais elle reste la représentante du cinéma australien la plus en vue, toutefois, fuyant les journalistes et la vie holywoodienne, elle vit dans un ranch dans le Tennessee. Un bel et fort album, beaucoup de photos, complet des Cahiers du Cinéma. 

jeudi 16 février 2017

Douche Ecossaise Saturnin Fabre ( Cinéma biographie France )


amazon.fr


                                                                      Douche écossaise

            Les cinéphiles connaissent Saturnin Fabre, bourguignon né à Sens en 1884. Son père ne fit pas toujours des affaires heureuses, et si son frère suivra un chemin dit classique, Saturnin Fabre, Erbaf dans son livre de souvenirs fut indiscipliné. Inscrit chez les Frères à Passy il fut souvent puni, pensionnaire reçut de rares visites familiales, il y resta dix ans. A seize ans il déçut encore ses parents en choisissant la vie d'artiste. Il étudia le tambour et la clarinette, refusé une première fois au conservatoire, il joua pourtant quelques petits rôles et avança doucement vers une carrière longue tant au théàtre qu'au cinéma où il fut engagé dans les tous premiers films, muets bien sûr. Et l'on voit noter quelques noms qui demeurent dans nos mémoires, ainsi de Volterra, Antoine visionnaire dans ses mises en scène, la comédienne Jeanne Fusier, devenue Fusier-Gir, Brunot, Ses Mémoires, délicieux livre assez rare, écrits sans prétention et avec une grande lucidité, portent à réfléchir. Quelques extraits, commencés par la fin, la dernière page titrée : Préface.
            " ....... dans cet ouvrage nous avons tout fait à l'envers, nous avons retourné notre nom.
            Nous adressons ici l'expression de notre admiration et de nos sentiments de condoléance aux écrivains dont nous ignorions le dessous malsain et fastidieux de la profession. 
            .............
           L'acte de s'asseoir devant des papiers blancs, de se convertir en cul-de jatte, en cocu immobile qui ignore tout, de se meurtrir les fesses en une pénitence volontaire....... de s'énerver d'impatience dans les jumeaux......... de s'établir une ptose généralisée pour griffonner sérieusement , en hypnose, sur des feuillets, constitue un renoncement à soi-même, une duperie, un héroïsme.
            Culs de Corneille, de Molière...... de Valéry....... de pauvres et grands hommes, pardon !

.......... Erbaf fit son entrée dans la classe de Paul Mounet. il serra les mains de ses camarades.....Hélène Dieudonné...... Laissons parler Willy........ " C'est un grand comique et un fumiste invétéré."........ Quand par hasard il s'aventure dans la classe il y jette, en effet, un de ces beaux désordres qui sont l'effet de son art. "......... Antoine........ Il avait insufflé le naturel, la vie au théâtre....... Après six mois d'exercice, tout était discipline autour d'Antoine.........
            A l'époque actuelle, où les individus agissent lorsqu'ils sont cent et ne font rien lorsqu'ils sont seuls ; dans une société où tout s'abrite sous la lâcheté du nombre, où tout n'est qu'enrégimentement, rassemblement........ mutuelles, il est quasi impossible de comprendre l'oeuvre magistrale, INDIVIDUELLE, d'Antoine. "                            youtube.com 
Résultat de recherche d'images pour "saturnin fabre gabin raimu"            Souvenirs heureux, mais aussi tristes. La grande guerre 1914/1918.
            " Plus d'un demanda à Erbaf quels étaient ses souvenirs de guerre :
            - Nous étions des brutes. Les brutes n'ont pas de souvenirs... 
           Erbaf entre Paris et les tournées théâtrales, le cinéma, amours sans suite, le comédien a des amitiés longues et solides, ainsi avec Raimu, racontée à leur fin mélancolique. De nombreuses anecdotes évoquées piquantes, jalousies de comédiens, trucs de comédiens sur scène et au cinéma, les femmes sont rares, peu sympathiques. Les petites scènes de la vie quotidienne demandent à être lues, telle la porte ouverte au studio Marcel Pagnol, par temps froid et grand mistral, enrage Raimu autant que Erbaf. De nombreux dessins-caricatures signés Saturnin Fabre dans le livre d'humour froid, à lire avec chaleur. Il apprit à cultiver son jardin à l'Isle Adam
         
            

samedi 27 février 2016

Martin Scorsese Biographie ( Album Cinémathèque France )

actualité


          " Un oiseau chante d'autant mieux qu'il chante dans son arbre généalogique. Cocteau." Citation en début du commentaire de Bernard Benoliel, s'inscrit dans tout le parcours du cinéaste. Martin Scorsese né à NewYork dans le Queens puis ses parents déménagent dans le quartier de Littel Italy, Asthmatique enfant il ne participe pas aux jeux des rues et observe. Les fenêtres sont étroites il y a peu de lumière, il en conserve le souvenir. Cinéphile extrêmement averti dès son jeune âge, il voit tous les films américains à la télévision, puis avec son père et son groupe d'amis en salle il découvre les films d'Italie et d'ailleurs. Il pense un temps à la prêtrise, mais renonce, étudie le cinéma à Washington Square et tourne " Who's that knocking at my door " chez et avec ses parents, Catherine et Charles qui tiennent de petits rôles dans plusieurs de ses films. Fidèle à sa famille, à son quartier et à sa ville " Mean Streets - NewYork NewYork - Gangs of NewYork etc... " il l'est également à ceux qui travaillent avec lui ainsi la monteuse Thelma Schoonmaker, le chef opérateur Michael Ballhaus, et ses comédiens, l'imprévisible De Niro, " Raging Bull il ne répète pas la même scène et n'écoute guère les directives de place sur le plateau au contraire de Leonardo di Caprio très précis et très à l'écoute, Le loup de Wall Street. Immergé dans le monde Cinéma, Martin Scorsese fonde avec Spielberg et d'autres réalisateurs une société pour la rénovation et la conservation des films en couleurs décolorés au fil des années. Enfant il dessinait des storyboards, plus tard les planches de storyboards sont les précieux compagnons de ses films discutés avec les opérateurs, les éclairagistes, toutes indications déjà proposées. L'album très bien composé et publié à l'occasion de la rétrospective Scorsese à la Cinémathèque de Bercy, avec beaucoup de photos et des commentaires de cinéphiles du métier apporte un désir très fort de revoir les films de Martin Scorsese grand admirateur d'Hitchock, presque image par image, pour reprendre la pensée du réalisateur.. Cinéma, Cinéma..

mardi 30 juin 2015

Hier; aujourd'hui et demain Sophia Loren ( autobiographie Italie )



                                         Hier, aujourd'hui et demain

            " Un visage trop petit, un nez trop long ( que Carlo Ponti lui suggéra d'améliorer, ce qu'elle refusa ) et une bouche trop large ". Tel était le verdict des augures qui ne lui prédisaient aucun avenir au cinéma. Née en 1934 à Rome, son père la reconnut avec réticence. Un jour il disparut, sa mère Mammina pianiste dans les bars, à bout de ressources retourna à Pozzuoli. La famille se resserra autour d'elles, malgré la pauvreté qui s'accentua lorsque la guerre se prolongeant, la nourriture manqua. Sophia raconte son extrême maigreur, surnommée " le cure-dents ", elle avait toujours faim. La grand-mère achetait 8 grains de café parfois qu'elle concassait et mélangeait à de l'orge. Elles mendièrent du pain noir auprès d'une femme passant sous leur fenêtre chargée de courses. Celle-ci partagea la miche. Les bombardements des Allemands puis des Alliés, les fuites vers les abris de tunnels. Puis les Napolitains revivent. Bonne élève, Sophia grandit et se présente à de nombreux concours de beauté. Elle n'obtient jamais la 1ère place. Bonne seconde elle se fait remarquer un peu. Contre l'avis de la Mamma ( la grand'mère ) Mammina décide de présenter Sophia à un énième concours, qu'elle ne gagne pas mais à force de volonté elle obtient des contrats pour des romans-photos. Ainsi commença également Lollobrigida. Et Sophia Loren débute à Cineccita, figurante, Les professeurs ne prédisaient aucun avenir à celle qui sous peu débuterait une carrière internationale. Elle rencontre De Sica, et surtout Carlo Ponti, producteur. Sophia Loren tourne, beaucoup. Un jour dépassée, elle croit entendre un orchestre dans sa tête. "Asthme psychosomatique ", tel fut le diagnostique. Mais rigoureuse elle se reprend, et cite souvent son instinct, dans son approche des gens. D'ailleurs le plus élégant des acteurs, Cary Grant voulut l'épouser et des copies de lettres qu'il lui envoya se trouvent au centre du livre parmi un certain nombre de photos de ceux avec qui elle a tourné, Richard Burton en difficulté alors avec Elisabeth Taylor, Charlie Chaplin et tant d'autres tel Grégory Peck. Une vie de cinéma, du cinéma italien, elle a tourné 12 films avec Marcello Mastroiani, et défilent les noms de Risi, Scola, à ses débuts du Prince Toto... Mais Sophia Loren rêvait d'une vie normale, et surtout voulait des enfants. Etre mère.  Elle avait choisi son compagnon, Carlo Ponti, marié en Italie. Si sa carrière la portait vers la gloire, les lois italiennes les tourmentèrent. L'actrice fut emprisonnée plusieurs jours, pour des problèmes de déclarations fiscales pas exactes, lui dit-on. Mais elle eut, avec difficultés, alors que là aussi les médecins lui dirent qu'elle ne pourrait jamais avoir d'enfant, elle a deux fils. Elle est grand'mère. Naples et sa famille, sa soeur Maria, le cure-dents devenue " la Plantureuse ", raconte les belles années du cinéma italien, et de quelques autres et de cuisine, italienne.

            

lundi 21 avril 2014

Cocteau Marais un si joli mensonge Bertrand Spindler ( biographie France )




                                                                     Un si joli mensonge
                                         Cocteau Marais

            " Cocteau est né avec un pli de pantalon dans son berceau, il est né repassé ", dit Picasso. Né dans une famille bourgeoise, son père disparaît au début de son adolescence, laisse une fortune suffisante pour permettre à sa mère coquette de poursuivre un mode de vie mondaine. Par goût, par affinités il fréquente des jeunes gens tel Lucien Daudet ( voir lettres 12/13 ci-contre correspondance Proust Reynaldo Hahn ), mène une vie de dandy suivi de très près par sa mère. Il sera poète, auteur de pièces de théâtre, cinéaste, peintre. Fidèle à lui-même les portraits peints sur les murs de la villa Santo Sospir au bastion de Menton le style Cocteau. Malgré ses problèmes de santé liés à la drogue, opiomane,  dont il n'arrive que périodiquement à s'éloigner, il travaille sans cesse. Né en 1889, parisien, il s'éteint à Milly-la-Forêt. Peu avant, le 15 août 1963 il écrit à Moretti "... gifle de la mort qui me torture le côté gauche du visage. Cher Raymond quelle tristesse d'être la victime de mauvaises farces que la mort invente sous prétexte qu'on manque un de ses rendez-vous... "
            Pour sa part Jean Marais " Je suis né deux fois, le 5 décembre 1913 et ce jour de 1937 quand j'ai rencontré Cocteau. " L'enfant Marais vit mal son enfance auprès d'une mère absente souvent pour des raisons obscures, qu'il aime trop. Il apprend bientôt les raisons de ces départs furtifs, l'argent qu'il lui apporte plus tard n'amoindrit pas les pulsions de sa mère. Il l'installera vers la fin de sa vie, détaché, dans une maison à Cabris, son père absent, puis alors que cet homme termine ses jours à l'hôpital à Cherbourg où Marais est né, l'acteur reçoit une lettre "... en venant me voir tu fais le miracle sur lequel je ne comptais plus... " Jean Marais commence à peindre très jeune, turbulent, il est inscrit, pensionnaire à Jeanson-de-Sailly ( ... il lui faut une carte de visite de bonne famille... ) A seize ans il travaille chez un photographe et pense devenir acteur. Élève de Dullin. Quelques années plus tard il passe une audition, sera choisi. Oedipe Roi de Jean Cocteau, rôle titre tenu par Michel Vitold. Pour le public "... Oedipe enchante et dérange... " Jean Marais sera la star incontestée auprès du public durant quelques années. Mille souffrances ( trois heures de maquillage ), pour son rôle dans la Belle et la Bête. Il joue Les enfants Terribles et les Parents Terribles avec Yvonne de Bray, avec Cocteau qui précise " ... ce sont les rapports d'amour et d'orage de Marais et de sa mère... " et l'Aigle à deux Têtes avec Edwige Feuillère, les contrats vont affluer il s'évade. Céramiste il termine ses jours dans ce Midi que les deux hommes aimaient. Le livre raconte de multiples détails et cite des extraits, ces phrases qui font partie d'une forme d'esprit. Quelques photos. Livre à parcourir, à lire, à revoir.

mardi 18 mars 2014

Leonardo DiCaprio Douglas Wight ( biographie cinéma EtatsUnis )





                                             Léonardo
                                                      DiCaprio   

            Difficile " ... de discerner tous les ingrédients qui concourent à une vie réussie... " Né à Los Angeles, il vit ses premières années dans un quartier déshérité. Ses parents séparés vivent néanmoins en bonne entente et Léo trouvera auprès de son père ami de " Allen Ginsberg, Burroughs, Selby jr et Crumb " tous les conseils, comme choisir un scénario tiré d'un livre inconnu de la jeune vedette. A sept ans il tourne dans quelques publicités, enfant turbulent, capricieux, sa mère ne relâche pas sa vigilance et suit ses castings. A quinze ans les premiers jalons d'une carrière qui l'a sorti de " Crassville " et le mènera aux quartiers des stars de Hollywood sont posés. Il tourne dans des séries pour ados, mais le vent tourne, et Léo peut terminer le lycée. A la lecture du livre qui pourrait n'être qu'une hagiographie, on aperçoit un parcours largement aidé par ses parents et le plaisir " ... J'ai eu l'occasion de me voir à la télé. Je suis devenu complètement obsédé. C'était magnifique. " En classe il fut élu " élève le plus bizarre " et les filles qu'il côtoya ne virent pas la future star. Pourtant l'instinct, la volonté, il dit encore note l'auteur " ... Je jouais toujours la comédie à la maison et à l'école. Je regardais les pubs à la télé tout le temps et je croyais sincèrement que j'étais meilleur que n'importe lequel de ces gamins... " Il apparaît à la télévision dans Roseanne, Santa Barbara et surtout Quoi de neuf docteur ? 23 épisodes. 1991/1992 - 1993 il surprend De Niro qui le choisit pour " Blessures secrètes ". Il le retrouvera dans divers projets aboutis ou non. Arrive l'épisode Titanic. A 21 ans aux côtés de Kate Winslett il envahit le coeur de toutes les adolescentes qui voient le film des dizaines de fois. La tête semble lui tourner et commence dans le livre une fulgurante ascension et un tourbillon de top-modèles auprès de la vedette, Les méandres des productions, les dates de sortie repoussées, les millions de dollars investis, les mois de tournage, son association très fructueuse avec Scorsese ( 5 films ).Il choisit des rôles d'hommes aux personnalités fortes, étranges, Gatsby, Hoover, le Loup de Wall Street, Roméo et Juliette, Rimbaud Verlaine, Django. Bien que reconnu par les tabloïds comme un très grand amateur de mannequins, et un pilier de boîtes de nuit, DiCaprio est aussi producteur " Aviator , Les marches du pouvoir "... Léonardo DiCaprion propriétaire d'une tortue qui n'a que vingt ans, par ailleurs multiplie les interventions pour " la défense de la nature ". Le livre pousse le lecteur à revoir des films tels Inception de Clint Eastwood tourné en 39 jours, et suivre plus attentivement le jeu de l'acteur. L'auteur souligne sa très grand affection pour sa famille, notamment sa mère souvent présente à ses côtés lors des premières, ses grands-parents allemands.
              

samedi 20 avril 2013

Sinatra Anthony Summers & Robbyn Swan ( Biographie États-Unis )


Sinatra
                                              Sinatra
                                                           la vie

       
            La vie d'un homme qui à peine sorti de l'adolescence décida qu'il serait chanteur et rien d'autre. Ses parents immigrés italiens sont installés à Hoboken, dans le New Jersey. Cité, avant de devenir riche lieu de villégiature, pauvre, violente, partagée entre les irlandais et les siciliens. Marty Sinatra, presque illettré épouse Dolly petite femme maigre qui donnera naissance à un bébé de 6kg 100, du forceps il gardera les traces d'un tympan perforé, et des marques sur la joue, l'oreille et le côté gauche du cou.17 décembre 1915. Il deviendra ( Harry James... ) " ... ce petit chanteur maigrelet qui chante si bien... " Méticuleux jusqu'à l'excès, son articulation et son don musical, son instinct apporteront à la chanson populaire une dimension surprenante. Mais homme ombrageux, dispendieux, amoureux sans doute surtout d'Ava Gardner, " la demoiselle du sud " épouse préférée de sa mère, ils se déchirèrent.  Sa vie professionnelle n'aurait pas vraiment pris son essor sans l'intervention de Moretti, et de différents mafieux, tout au long de sa carrière. Imposé dans L'homme au bras d'or, Tant qu'il y aura des hommes... Les auteurs décrivent le rôle de la mafia dans les productions hollywoodiennes. Homme hyper actif, il est co-actionnaires dans différents casinos  à Las Végas, volontiers cogneur, il boit, fume, transporte des valises de dollars toujours pour la mafia, épisode raconté par Jerry Lewis, en politique, il apporte son soutien au parti démocrate, grand admirateur de JFK, pour qui il organise des séjours chez lui à Palm Springs. Violemment déçu  par son éviction en raison de ses trop nombreuses amitiés mafieuses, le père du président l'étant déjà largement.
Homme ouvert, il n'admet pas la ségrégation ni l'antisémitisme. Il créé le Rat Pack avec Sammy Davis Jr Dean Martin Shirley Mac Laine. Un monde à lui seul, il aimait et admirait les caïds. Quatre fois marié, père de famille, généreux il aidait sans compter, ses amitiés amoureuses très, très nombreuses portent les noms des plus belles comédiennes, de Marlène Dietricht à Marilyn Monroe proche aussi par leurs relations mafieuses, Ses admirateurs l'appelaient The Voice, Blue man eyes.Il aimait la cou:leur orange, portait une pochette orange sur sa veste de smoking. Il travailla, perdu parfois sur scène jusqu'à 80 ans. A sa mort, à Las Vegas où il donna tant de représentations  "... toutes les lumières du Strip s'éteignirent quelques minutes, la circulation s'arrête et des milliers de personnes se tiennent chandelles à la main... A NewYork la pointe de l'Empire State Building est à nouveau illuminée en bleu, à Hollywood le sommet de la tout des Capitol Records est drapé de noir... Beverly Hills, messe solennelle en présence du tout Hollywodd, Gregory Peck, Larry King, Jack Nicholson, Faye Dunaway, Bruce Sprinsteen... etc. " 12 mai 1998. Les auteurs enquêtèrent 4 ans, et donnent une imposante biographie des 60 ans de carrière du chanteur un moment idole, et d'une époque, notamment l'imbrication de la mafia dans l'épopée Kennedy.

jeudi 12 juillet 2012

Confession inachevée Marilyn Monroe avec Ben Hecht ( Autobiographie EtasUnis )

confession-inachevee-marilyn-monroe.jpg
                                       Confession inachevée

               Hollywood 1954, Marilyn souhaite éclaircir sa biographie, effacer les rumeurs et surtout Norma Jean. Joseph Schenck lui présente Ben Hecht, auteur et scénariste ( Je hais les artistes ) qui transcrit la conversation. Sa carrière est installée, ses photos font le tour du monde, et nul n'imagine que Darryl Zanuck ne la voulait pas dans ses studios " vous n'êtes pas photogénique " lui disait-il. C'est la force d'un rêve, cette certitude qu'elle traînait depuis cette enfance passée dans neuf foyers d'accueil, qu'elle était faite pour le public. De son père elle n' a qu'une photo, elle lui donne les traits de Glark Gable. 
Petite aide-ménagère plus qu'écolière qui n'avait pas le nickel nécessaire pour payer le bus, il lui fallait attendre que toute la famille ait pris le bain pour à son tour entrer dans cette eau qui avait déjà servi à sept ou huit personnes. Elle apprend les désordres psychiques dont sont atteints plusieurs membres de sa famille. Un premier mariage vite défait et les premiers pas vers le vedettariat, douloureux, autant que l'enfance. Elle pose comme modèle, mais les propositions sont rares. Marilyn Monroe est particulièrement lucide et le prouve tout au long de ce court ouvrage. " Hollywwod... on vous offre mille dollars d'un baiser et cinquante cents de votre âme... - Être vertueuse a une résonance un peu puérile comme avoir les oreillons... " Marilyn a plusieurs atouts outre son intelligence, elle se cultive, lit comme une forcenée, Tolstoï  et Freud, apprend l'art dramatique, suit les cours de chant et de danse, dès ses premiers salaires. Monroe ne cherchait pas un époux millionnaire, elle voulait devenir Marilyn ( prénom suggéré par le studio ) Monroe ( nom de jeune fille de sa mère ( descendante du président ? ). Elle suscite controverses et surtout jalousie " J'étais jeune, blonde, bien roulée... " Marilyn raconte la lutte féroce pour s'imposer dans les soirées mondaines, " On faisait une entrée remarquée ce qui était encore de la bonne publicité... " Soirées fort ennuyeuses, par ailleurs où les sujets de conversation sont vite épuisés. Joan Crawford épingle Marilyn sur son inélégance. Célèbres retards " ... Les gens m'attendent. Ils sont impatients de me voir. Je suis désirée. Et je me rappelle toutes les années où j'étais une indésirable... " et puis " Les gens commencèrent à me traiter différemment, je n'étais plus... un accessoire baroque, un chat errant qu'on invite à entrer et qu'on oublie l'instant d'après... Je me contentais de travailler de huit à quatorze heures par jour... Je me sentais fatiguée... et même déprimée.... à force de travailler pour réussir j'avais oublié de vivre... " C'est alors qu'elle rencontre Joe Di Maggio très célèbre joueur de base-ball. Les confidences de Marilyn s'arrêtent peu après. Le manuscrit confié à Milton Green son photographe plusieurs années, a été transmis à son fils. Une première édition épuisée, depuis trente ans, réédition de l' ouvrage et des trente deux photos de la star alors que l'on annonce qu'une société veut utiliser l'hologramme de Marilyn Monroe dans un spectacle, si elle obtient l'accord des ayants-droits. Joli livre pour les fans.       

samedi 30 juin 2012

Ernest Lubitsch ( Bernard Eisenschitz et Jean Narboni ( éd Les Cahiers du Cinéma France )


Livres - Ernst Lubitschl
                                                          Ernst Lubitsch


            Parmi les ouvrages consacrés aux cinéastes les plus importants par Les Cahiers du Cinéma, choisissons celui que François Truffaut décrit ainsi " ... ah, le charme malicieux de Lubitsch, voilà qui faisait vraiment de lui un Prince. " En 1913 le cinéma a 18 ans. Lubitsch 21, né un 29 janvier 1892 à Berlin, il est destiné à confectionner des vêtements pour plaire à son père. Ses premiers pas de commis il les passe caché occupé à lire Schiller, il devient alors comptable mais son rêve le poursuit et les rencontres et le travail lui permettent de faire l'acteur. 1913 premier rôle au cinéma. Acteur  " typé... je compris qu'il devenait nécessaire que je crée moi-même mes propres rôles ... j'écrivis une série de films en un acte que je vendis à la firme Union. J'en étais le metteur en scène et l'interprète principal. C'est ainsi que je devins metteur en scène... " Comédies bien accueillies, Ernst Lubitsch travaille beaucoup. Guerre 14/18, l'Allemagne perd son empereur Guillaume II, devient une République. Au cours des années il trouve son style, tourne des comédies de moeurs, aime les décors volumineux, et l'on commence à parler '" Touch Lubitsch ". Hollywood découvre ce Berlinois talentueux et Mary Pickford lui demande de réaliser un film pour elle. Lubitsch va s'installer à Holywood, tourner les derniers films muets, permettre à la Warner de sortir d'une situation désespérée en tournant " Le chanteur de jazz ", et pour d'autres les très nombreuses comédies, avec Maurice Chevalier " La Veuve joyeuse ", Marlène Dietrich et Gary Cooper, Greta Garbo " Ninotchka" etc.. La Lubitsch Touch : " On me demande constamment ; - Comment parvenez-vous à ces ' touches ' qui impriment leur marque à un film ? - ... Il s'agit bien d'un travail merveilleux, d'une profession passionnante... avoir toujours de nouvelles idées, trouver de nouvelles façons de maintenir l'intérêt, des méthodes différentes pour lui communiquer les significations. " Metteur en scène très méticuleux, homme plutôt chaleureux, il devenait très sombre durant le tournage. Deux films de Mack Sennett et Charlie Chaplin ont marqué le cinéaste. Détesté de Maë West, le metteur en scène " ... essaye de devenir laconique... d'indiquer incidemment les suggestions visuelles..." "... Sur le papier un scénario de Lubitsch n'existe pas... Dans le gruyère Lubitsch, chaque trou est génial "écrit Truffaut. Charles Tesson : " Dans les fiilms de Lubitsch, question sexe il n'y a  pas d'interdit, mais seulement à l'image de ce gentlemen's agreement, de l'entre-dit. " Sa vie bien remplie il est mort sans voir grandir sa petite fulle ( son voeu ) assis , son éternel cigare à la main. Outre la courte biographie, des témoignages, Jeannette Mac Donald, les points de vue de cinéaste, de critique, notes sur 34 films et sa filmographie.





mardi 19 juin 2012

Un NewYorkais à Paris Israël Horovitz ( Biographie EtatsUnis )

Un new-yorkais à Paris Un NewYorkais à Paris

            C'est l'histoire d'un petit garçon né dans le Massachussets, à Wakefield en 1939, d'une mère au foyer et d'un père camionneur, violent, qui réussit à 50 ans après trois essais un examen de droit et put ouvrir un cabinet d'avocat. Enfant il gagne quelque argent en travaillant chez un oncle qui récupère livres et revues destinés au pilon. Marié à 18 ans il abandonne rapidement ses études qui devaient faire de lui un professeur d'anglais. A Boston il accumule les petits " boulots " écrit des chansons divers textes, travaille dans la publicité. L'homme aux 70 pièces de théâtre est né. Il aime écrire et le lire est un plaisir, entraînant, vivant, en soixante chapitres nous suivons les étapes, les comédiens, les écueils et les réussites des principales créations. Ses premières pièces sont jouées par de jeunes acteurs : Al Pacino, Diane Keaton, Robert Dreyfus, Jill Clayburgh parmi les plus connus. Dès ses débuts bien accueillis en France où les textes sont joués régulièrement, Valère Dessailly, Dufilho, Pierre Dux,  Line Renaud ces dernières années. Il rencontre deux très grands poètes et lie avec eux une longue amitié, Beckett et Ionesco, sans oublier Jean Anouilh et Nicole Anouilh qui traduit certaines de ses pièces. Auteur joué d'un bout à l'autre de la planète, il a créé des maisons pour le théâtre, associé à la Fémis un centre pour les scénaristes. Écrire est sa vie " Je voudrais passer mes dernières heures à écrire... entouré par ma famille et mes amis. Jusqu'au bout je voudrais éprouver cette passion que j'éprouve quand je crée... " Très attaché à sa famille ( l'une de ses grand-mère eut huit enfants ), l'auteur et l'homme privé ne font qu'un, la création et les enfants, les siens travaillent aussi dans le spectacle. Passant du festival de Spolète à la Fondation O'Neill à Waterford dans le Connecticut, le lecteur vole avec Horovitz d'un avion l'autre. Auteur souvent joué off-Broadway très suivi à Paris où ses fans ne manquent jamais ses nouvelles créations. Le livre est un complément.

lundi 6 février 2012

La vie passera comme un rêve Gilles Jacob ( Biographie France )

ELa Vie passera comme un rêven EnEt la vie passera comme un rêve de Gilles Jacob (document biographie - France )





                              
                        

La vie passera comme un rêve


En 1939 la première version du festival de Cannes projetée par Lumière est annulée. Mais dès la fin des hostilités le projet est repris par Jean Zay alors ministre de l'Instruction Publique et des Beaux Arts et inauguré en 1946. Durant cette période le jeune Gilles Jacob et son frère réfugiés à Nice fuient la gestapo comme tant d'enfants juifs. Accueillis par des religieux ils échappent à la déportation, à la mort. Cet épisode raconté à Louis Malle inspire ce dernier et se retrouve dans " Au revoir les enfants ". Ainsi Gilles Jacob mêle souvenirs personnels et vie professionnelle. Il écrit " ... 2 existences, naissance biologique et naissance cinématographique... " 74 chapitres assez courts. Et pourtant posons le livre pour reprendre souffle.
Destiné à devenir industriel néanmoins cinéphile il est aussi critique de films. 1977, délégué général. Il entre dans l'entreprise festival qui a ses bureaux à Paris. 12 mois de travail intense, la sélection devenue extrêmement difficile car mondiale, pour 12 jours de festival. Les coûts et les reproches, les caprices et les colères, Pialat, Depardieu, Adjani adepte d'un régime poivrons radis, déjeuner à LA avec Clint Eastwood impavide au moment d'un tremblement de terre, Rossellini père mort écrivant une
dernière lettre, Rossellini Isabella confrontée à des amours capricieuses.
Sharon Stone qui n'a pas tourné que des bons films. La famille Jacob a des
problèmes sentimentaux racontés entre parenthèses. Cousin de François Jacob, prix Nobel. A Cannes les Prix décernés sont  : Prix de la Quinzaine des Réalisateurs, Caméra d'Or etc...hors Prix officiels.
Souvenirs, Souvenirs ? Tapis rouge et grosses angoisses



































































































dimanche 15 janvier 2012

Jerry Lewis avec J Kaplan

Dean et moi


          Le sous-titre une " histoire d'amour" ne dément pas ce que l'on connaît des histoires d'amour. Elle dura dix ans, ils ne se supportèrent plus et se séparèrent pour jouer en solo. Le tandem débuta un 23 juillet 1946. " A l'époque d'Eisenhower et du sénateur McCarthy, on a libéré l'Amérique... nous avons écrit l'Histoire... " Martin et Lewis de Las Végas au Copacabana, le petit juif né à Newark, enfant de la balle, et l'Italien à l'accent du sud " un type sexy flanqué de l'idiot de service."
Le Dieu Hasard leur sourit dans le choix de leurs sketchs et des scénaris de leurs premiers films. Il les accompagna même, dit-il, un jour où ils jouèrent au casino 24 h alors qu'ils avaient bourse plate et chacun femme et enfants. Mais Dean Martin crooner blessé sans doute par une jeunesse passée à fuir les képis, de neuf ans l'aîné de Jerry Lewis, ce dernier n'avait que 20 ans lors de leur rencontre, éprouvait le besoin de prouver qu'il était un comédien complet.
Trois spectacles par soirée, parfois quatre, radio, télévision, films, spots publicitaires, les millions s'accumulèrent. Jerry mit en scène, produisit, écrivit les scénarios. Dean eut sept enfants, Jerry six garçons avec Patti " Si Patti et moi sommes restés ensemble aussi longtemps, 34 ans, c'est peut-être parce qu'elle m'a laissé entendre, dès le début, que je serais soumis à des tentations en tournée et qu'étant un homme j'y succomberais." Patti était chanteuse, sa deuxième épouse est danseuse.
La tendresse de Jerry pour son complice est immense. Il nous dépeint un Dean plutôt glacé, est-ce un fard. Le monde des cabarets n'est pas simple et parfois dangereux ils durent accepter certaines prestations sans gratifications. Jerry a tant de souvenirs, il y eut Marylin et Franck et tant d'autres. Ils furent adulés. " C'est donc là, à l'angle de Broadway et de la 55è Rue dans l'optimisme de l'extrême fin de la guerre, que j'ai rencontré la chance de ma vie. "
Jerry un deuxième volume peut-être


























































































dimanche 16 octobre 2011

"Juste une dernière chose..." les mémoires de Columbo Peter Falk


Juste une dernière chose

(souvenirs Etats Unis) -


... la vie est aussi pleine de surprises... JE VIENS D'ECRIRE UN BOUQUIN..." L'Homme qui aimait dessiner, Peter Falk né à Ossining ( Etat de New York ) mit dix ans avant d'accepter un avenir de comédien "... de faire le mariole..." dit son père. A partir de ce moment, à lire ce livre de souvenirs, d'anecdotes sa carrière se construit assez facilement. Très bon comédien et malgré la perte d'un oeil à 3 ans à la suite d'un cancer, il joue tout naturellement beaucoup de seconds rôles qui le mènent aux oscars et des personnages plus importants pour la télévision où il obtient quelques Emmy Awards. Il joue sous la coupe de Capra, six films de Cassavetes, de nombreuses pièces de théâtre, Molière qui valut une critique glaciale à la troupe. Il débuta en fait simplement en interprète d'auteurs d'avant-garde, se contentant de dix dollars pendant les répétitions et trente durant les représentations. Mais Hollywood en visite à NewYork le remarqua et ce fut le début de ses rencontres avec le cinéma et les terrains de golf les temps morts au cinéma étant nombreux. Quel que soit le film Peter Falk choisit sa garde-robe, n'apprécie pas les directives des metteurs en scène, maître de ses tics, ainsi de sa main sur le front retrouvé dans chaque épisode de Columbo, qui le fit connaître des Andes à l'Alaska. Comédien il écrivit certains scénari, mit, avec difficultés, un épisode en scène. Le livre est drôle. L'homme est visiblement un joyeux compagnon, "... vous rirez beaucoup... ", et le sourire est là. Mais Columbo direz-vous " ... Un type futé comme Einstein avec la dégaine d'un employé de supermarché... Vu que ... Peter Falk parle comme un plouc." Livre charmant , des photos et surtout des reproductions de dessins signés Peter Falk. Il avait bien du talent.