lundi 25 juillet 2016

Anecdotes et *Réflexions d'hier pour aujourd'hui 63 Samuel Pepys ( Journal Angleterre )

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                                                                                                   16 janvier 1662

,             En allant à Cheapside, dans l'enclos de Saint-Paul, je vis passer l'enterrement de milord Cornwaillis, intendant de la maison du roi, homme hardi au langage grossier. Me rendais chez le peintre à qui je payai 6 livres pour les deux tableaux et 36 shillings pour les deux cadres. Puis retour à la maison. Mr Hollier et mon frère dînèrent avec moi et reçus de bons conseils pour ma santé. L'après-midi au bureau et le soir chez sir William Batten, regardai le capitaine Cocke et Stokes jouer aux cartes, et soupai avec eux. Stockes nous raconta que la Gambie avait beau être un pays très insalubre, les gens vivent très longtemps, comme le roi actuel qui a 150 ans qu'ils comptent en pluies, car chaque année il pleut continuellement quatre mois de suite. Il nous a aussi raconté que là-bas les rois ont plus de 100 épouses pour coucher avec elles, et c'est aussi ce que nous dit le commandant Holmes. Puis rentrai et au lit.


                                                                                                      17 janvier 1662

            A Westminster avec Mr Moore. Déambulai plusieurs fois de long en large pour connaître les nouvelles. Rencontrai Mr Lany, le Français, me dit qu'il avait reçu une lettre de France la veille au soir, où on lui apprenait que Mr Hinchingbrooke est mort il y a huit jours hier, ce qui me surprend à l'extrême, on le savait pourtant malade depuis deux mois, comme je l'ai rarement été de ma vie. Mais, craignant que milady ne l'apprenne trop brusquement, nous allâmes tous deux chez milord Crew. Je dînai avec lui et lui dis ensuite, et toute la famille en est fort troublée. Nous délibérâmes sur ce qu'il convenait de faire pour l'annoncer à miladu, et pensâmes finalement que je devrais d'abord aller chez  Mr George Montagu pour savoir s'il avait reçu quelque nouvelle à ce propos. Ce que je fis, et trouve là toute la maisonnée accablée par la mort de son fils Mr George Montagu qui était allé avec nos jeunes gentilshommes en France, et apprends qu'on ne leur a rien dit de notre jeune lord. Aussi que l'erreur vient de là, je retournai trouver Mr Crew. Passant par la piazza je vis une maison en feu et toutes les rues pleines de gens pour l'éteindre. Je lui dis et fort heureux ils concluent, et c'est ce que j'espère, que milord est en bonne santé . Allai chez milady Sandwich et lui racontai tout cela, et après une longue conversation repartis avec ma femme, qui y avait passé toute la journée, Et à la maison, à ma maison, puis au lit.


                                                                                                          18 janvier
                                                                                                       mandragore2.net
Afficher l'image d'origine            Ce matin me rendis chez le Dr Williams, me dit que Thomas Trice lui avait demandé de lui obtenir un rendez-vous avec moi afin de régler notre différend nous-mêmes, ce dont je suis heureux. Ai fixé lundi prochain. De là à la Garde-Robe où apprenant qu'on se mettrait à table tard, j'allai passer un moment dans l'enclos de Saint-Paul au milieu de certains livres, puis retournai là-bas et dînai avec milady et sir Wright et sa femme, tous heureux de l'erreur d'hier. Ensuite au bureau, puis à la maison. Ecrivis une lettre que j'envoyai par la poste à mon père. Plus tard arrive Mr Moore, me raconte que Mr Montagu était parti tout d'un coup avec la flotte, en telle hâte qu'il avait laissé quelques domestiques et bien des objets d'importance, entre autres la commission d'ambassadeur de milord. Nous prîmes alors une voiture pour aller au logis de milord avec l'intention de parler à Mr Ralph Montagu, son frère, et restâmes là à causer avec Sarah et le vieil homme ( le portier ). Puis, apprenant qu'il était à Covent Garden nous y allâmes, et chez milady Harvey, sa soeur. Lui parlai et me dit que cette commission n'a pas été oubliée. Je revins donc avec la même voiture, déposant Mr Moore au passage, chez moi. Après, à minuit, avoir écrit à milord une lettre que j'envoyai par la poste, j'alla




                                                                                                          19 janvier
                                                                                          Jour du Seigneur
bealondoner.com
Résultat de recherche d'images pour "peintres anglais 18ème siècle"            A l'église ce matin où Mr Mills a prêché sur le Christ offert pour nos npéchés. Et là, examinant avec quelle équité la justice de Dieu pouvait faire porter nos péchés à son fils, il a fait un sermon, il a fait un sermon, concluant entre autres que la souveraineté universelle de Dieu sur toutes les créatures, au pouvoir qu'il a de commander ce qu'il veut à son fils, par la même règle selon laquelle il aurait pu faire que nous soyons tous, nous et le monde entier en enfer depuis le commencement, arguant du pouvoir que le potier a sur son argile. Tel, j'aurais préféré qu'il se tût. Et reprenant que Dieu le Père est désormais si satisfait  par la caution que nous avons pour notre dette que nous pourrons dire au dernier jour, tous ceux qui participent à la mort du Christ, " Seigneur nous ne te devons rien, notre dette est payée, nous ne te sommes redevables de rien, car la dette que nous avons envers toi t'est payée entièrement. " Ce qui, me semble-t-il était de bien présomptueux propos.
            A la maison pour dîner, puis, ma femme et moi, à pieds voir Mrs Turner qui est encore malade, de là à l'Old Bailey, par arrangement, pour parler avec Mrs Norbury qui loge, comme il se trouve, à côté de chez mon oncle Fenner. Mais, grâce à Dieu, puisque nous n'avions nul désir d'être vus par sa famille, car il a récemment épousé une sage-femme vieille et laide avec une fille et trois enfants, on nous fit entrer par une porte de derrière. Et là elle me proposa d'acheter quelques terres qu'elle a à Brampton, si j'en avais envie. Je lui répondis que je n'avais pas en ce moment l'argent nécessaire. Elle en profita pour me raconter que sa soeur Wight s'intéresse excessivement aux Wight. Ce n'est qu'à cause de leur nom que mon oncle a de grandes bontés pour eux, et je crains qu'il ne nous fasse, à nous ses parents plus proches, beaucoup de tort s'il venait à mourir sans enfants, ce qui me peine. De là chez mon oncle Wight où nous soupâmes fort gaiement, bien que mon oncle ait récemment perdu 2 ou 300 livres en mer, et je suis inquiet d'apprendre que les Turcs prennent de plus en plus de nos navires en Méditerranée, et que nos négociants d'ici, à Londres, font tous les jours faillite, et que cela va probablement continuer.
            Je rentrai et m'arrêtai chez sir William Batten où se trouvait le major Holmes. Pendant que nous conversions et buvions, je commençai à porter la santé sir John Mennes. Il jura qu'il ne s'y associerait pas, l'appela fripon et lâche, à cause de l'affaire Holmes et le navire suédois, il y a peu. Ce à quoi, nous tous, et moi en particulier, nous le priâmes de reno quncer, puisqu'il est de notre fraternité. Ce qu'il prit fort mal, et je fus chagriné de l'entendre persister à le traiter de ces noms-là, bien que je les croie justifiés. Mais enfin, il est à blâmer et cela m'afflige. Je rentrai, fîmes la prière, et au lit.


                                                                                                             20 janvier
lemounard.com
Afficher l'image d'origine            Ce matin avec sir William Batten et Penn je commençai l'examen des comptes du trésorier, les premiers qu'il ait jamais soumis à ce bureau. C'est très long, nous restâmes jusqu'à midi, puis nous allâmes dîner, et il nous avait fourni un beau dîner, nous l'avons mangé, et fûmes très gais. Il y avait à la table le trésorier et nous trois, Mr Waith, Fenn, Smith, Turner et Mr Morris le tonnelier qui a aujourd'hui partagé les deux grands tonneaux que nous avions commandés, de xérès venus de Cadix
et ma part a été mise dans un fût et le vaisseau complété avec deux setiers de vin de Malaga, mais ce que cela va nous coûter, je n'en sais rien, mais c'est la première grande quantité de vin que j'aie jamais achetée. Après dîner au bureau tout l'après-midi, jusque tard le soir. Puis à la maison. Ma tante et mon oncle Wight et Mrs Anne Wight sont venus jouer aux cartes, au gleek, qu'ils nous ont appris à moi et à ma femme la semaine dernière. Dîner et puis cartes, et bonsoir. Je me mis à mes exercices de musique, et, à minuit, au lit.
            Ce jour les ouvriers ont commencé à me faire une porte de cave dans l'arrière-cour, ce qui me plaira fort.


                                                                                                              21 janvier

            Fini les comptes du trésorier ce matin, et puis un nouveau dîner aussi gai que celui d'hier, et à la maison et au bureau jusqu'au soir, retour à la maison pour écrire des lettres et m'exercer à ma composition musicale, et puis au lit. Nous ne savons pas encore où est la flotte qui se dirige vers le Portugal, mais comme le vent a de nouveau tourné on craint que les navires soient de nouveau arrêtés et qu'ils ne soient obligés de revenir vers les côtes d'Irlande.


                                                                                                                22 janvier

            Après mes exercices de musique à Whitehall et de là à Westminster, rendant en chemin visite à Mr George Montagu pour lui faire mes condoléances sur la perte de son fils. C'était un beau jeune homme, et c'est certainement un grand chagrin pour nos deux jeunes gens, ses compagnons en France.
Après cet entretien il me raconta, entre autres nouvelles, les grandes craintes qui règnent à l'heure actuelle au Parlement, le lord-chancelier profitant, paraît-il, du récent complot pour exciter la peur dans le peuple, projetait de lever immédiatement une armée, en plus de la milice permanente, et voulait faire le duc d'York général. Mais la Chambre a très ouvertement déclaré qu'elle était dorénavant trop avisée pour se laisser encore prendre à accepter une nouvelle armée, et a déclaré qu'elle s'était désormais aperçue que celui qui commande une armée ne doit à personne de devenir roi. Il y a des factions, factions privées à la Cour, autour de Madame Palmer ( maîtresse du roi ), mais à propos de quoi je n'en sais rien. Mais cela a quelque chose à voir avec la faveur que le roi lui témoigne, maintenant que la reine va revenir.                                                                        
Résultat de recherche d'images pour "peintres anglais 18ème siècle"            Il me raconta aussi quelles gorges chaudes le roi et la cour font de ce que Mr Edward Montagu a oublié ses affaire. Mais le chancelier, le prenant un peu plus au sérieux, a déclaré ouvertement à milord le chambellan du roi que si ç'avait été un élégant comme Mr Mandeville, son fils, cela aurait pu passer pour une fredaine. Mais pour lui, qui veut être pris pour un grave petit-maître, c'était fort étrange.                                                                              
            Puis à la Grand-Salle de Westminster où j'appris que la Chambre avait ordonné que tout ce qui restait des assassins du roi serait exécuté à l'exception de Fleetwood et de Downes.
            Puis à la Garde-Robe où je dînai, retrouvant ma femme qui, après dîner, alla avec milady voir la femme de George Montagu. J'allai, moi, à mon rendez-vous avec Thomas Trice et le Dr Williams, afin d'essayer de négocier notre différend. Mais je m'aperçois qu'il n'y a pas d'espoir d'y mettre fin, sinon par un procès. De sorte qu'après une ou deux pintes nous nous sommes quittés.
            Retour à la Garde-Robe pour ramener ma femme à la maison. Après avoir écrit et fait certaines choses, au lit.


                                                                                                  23 janvier 1662

            Toute la matinée avec Mr Birchensha et ensuite avec Mr Moore, à parler affaires. A midi en voiture, sur invitation, chez mon oncle Fenner où je trouve sa nouvelle épouse, une vieille femme minable, laide et sans éducation, en chapeau. Elle est sage-femme. Il y avait grand nombre de leurs parents à tous les deux, des gens vulgaires et mesquins. Après avoir choisi nos gants, nous sommes tous allés à la taverne des Trois Grues, et, c'est pourtant la plus belle pièce de cet établissement, entassés. Je crois que nous étions presque une quarantaine dans un coin si minuscule que je fus dégoûté de ma compagnie et de ma nourriture, et c'était aussi un bien méchant dîner.
            Après dîner je pris à part les deux Joyce et je saisis l'occasion de les remercier d'avoir eu la bonté de penser à une femme pour Tom, mais que, considérant qu'il se peut que je sois en enfant et de ce qu'alors je pourrai lui laisser, je crois vraiment qu'il peut espérer pour cette raison une femme plus riche, et je leur demandai donc de ne plus y songer. Le plaisant de la chose était qu'Antony se trompant crut que je ne faisais que l'encourager  d'après ce que je disais du bien que je voulais à Tom)
à poursuivre ce mariage, jusqu'à ce que Will Joyce lui dit qu'il faisait erreur. Comment il le prend, je n'en sais rien, mais je m'efforçai de le lui dire avec tout le respect que je pouvais.
            Cela fait, j'allai avec ma femme chez ma tante Wight où je la laissai et me rendis au bureau. Et quand j'en eus fini je la retrouvai et nous restâmes, jouâmes aux cartes après souper, jusqu'à minuit, et retour par le clair de lune, et au lit.


                                                                                                  24 Janvier
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Résultat de recherche d'images pour "peintres anglais 18ème siècle"            Ce matin est arrivé mon cousin Thomas Pepys, l'exécuteur testamentaire, pour me parler. Etnous causâmes longuement, tant de l'argent que milord Sandwich lui a emprunté et dont je suis caution, que de mon oncle Thomas qui, me dit-il, est fort exigeant.
            Allai de là chez mon peintre et vis nos portraits encadrés. Je suis fort satisfait. Puis à la Garde-Robe, où nous avons été très gais, milady et moi. Après dîner fis apporter les portraits, et le mien plaît bien, mais elle n'est pas du tout contente de celui de ma femme, et je suis de son avis. Il ne lui rend pas du tout justice, mais je vais le faire modifier. Rentrai à la maison, m'arrêtant dans la venelle de la Tête du Pape où je me suis acheté des ciseaux et une équerre de laiton. A la maison, dans mon cabinet et au lit.
   

                                                                                                          25 janvier

            A la maison et au bureau toute la matinée. Pendant que j'étais dans le jardin donnant des instructions au jardinier sur ce qu'il doit faire cette année, car je veux que ce soit un beau jardin, sir William Penn vint me voir pour me dire qu'il veut faire passer son fils d'Oxford à Cambridge dans un collège privé. Je lui suggérai Magdalène, mais ne pus lui suggérer de précepteur pour l'heure. Mais j'y penserai et j'écrirai pour me renseigner.
            Allâmes dîner à Trinity House où se trouvait sir Richard Browne, un des secrétaires du Conseil Privé, et fort inquiet du projet de sir Nicholas Crisp de faire une immense écluse dans les terres royales, près de Deptford, pour faire un bassin capable de contenir 200 bateaux. Mais la terre, semble-t-il a été de longtemps donnée par le roi à sir Richard. Et après que les gens de Trinity eurent terminé leurs affaires, le maître, sir William Rider, vint nous saluer. Puis, dîner, bonne chère et bonne conversation. Mais je mangeai un peu trop de boeuf, ce qui me rendit malade. Après le dîner au bureau, et là, au jardin, j'allai dans l'obscurité vomir, ce qui me soulagea beaucoup l'estomac. Puis souper avec ma femme chez sir William Penn, la fille venue à la maison pour la journée ne se sentait pas très bien. Pendant le souper arrive Mr Moore avec une lettre de milord Sandwich, disant qu'il est inactif à Tanger, attendant la flotte, qui, je l'espère, est maintenant assez près d'arriver.
            Rentré pour écrire des lettres à envoyer par la poste de ce soir, et retourné chez sir William Penn jouer aux cartes. Fûmes très gais, et rentrai me coucher.

 
                                                                                                 26 janvier
                                                                                   Jour de Seigneur  rmasmoulin.blog.lemonde.fr
Afficher l'image d'origine            A l'église le matin puis dîner à la maison seul avec ma femme, l'après-midi à l'église et retour à la maison, puis lu, parlé avec ma femme et souper, et au lit.
            Il a fait une belle journée claire et froide. Dieu nous en donne d'autres, car le temps doux de cet hiver nous fait craindre un été de maladies.
            Mais grâces à Dieu, depuis que j'ai cessé de prendre du vin je me trouve beaucoup mieux et je m'applique mieux à ma besogne et je dépense moins d'argent et je perds moins de temps en   compagnie frivole.                                                                          


                                                                                                27 janvier

            Ce matin, les deux sirs William et moi sommes allés par le canot major à l'arsenal de Deptford pour donner des ordres, puis à Woolwich où nous dînâmes chez Mr Falconer, de provisions que nous avions apportées, et un certain Mr Dickons, le père de ma " Morena " à qui nous avons récemment acheté du chanvre. Cela fait nous sommes rentrés.
            Ce matin, allant à la colline de la Tour pour prendre le canot, nous croisâmes trois claies qui attendaient pour transporter milord Monson et sir Henry Mildmay et un autre à la potence et les en ramener, la corde au cou. Cela doit être répété chaque année, ceci était le jour où ils ont condamné le roi.


                                                                                                   28 janvier

            Ce matin, après ma leçon de musique avec Mr Birchensha, allai avec ma femme chez le peintre, où nous restâmes très tard pour faire corriger son portrait, qui arrive enfin à fort lui ressembler et, je crois, est bien exécuté. Mais ce peintre, fort honnête au demeurant, est à mon avis fort sot en l'art des ombres, car nous en parlâmes longuement, tant qu'enfin j'étais presque en colère de l'entendre parler de façon si niaise. Rentrés dîner et puis au bureau et à la maison tout le soir.


                                                                                                      29 janvier
aparences.net
Résultat de recherche d'images pour "peintres anglais 18ème siècle"            A Westminster, et à la porte du Parlement, je parlai affaires avec Mr Coventry. Puis à la Garde-Robe pour dîner et de là en différents endroits. Et à la maison où je trouve Mrs Penn et Mrs Rooth et Smith qui jouaient aux cartes avec ma femme. Je leur ai donné une bourriche d'huîtres et nous avons soupé ensemble d'un poulet. Quand il fut prêt à servir, cette sotte ( Margaret Penn )  au lieu d'avoir la politesse de rester souper avec moi, s'en alla. Ce qui me chagrina cruellement. Je la raccompagnai chez elle, et puis souper, puis exercices de musique et au lit.


                                                                                                    30 janvier 1662
                                                  Jour de Jeûne pour l'assassinat du feu roi

            Allai à l'église et Mr Milles fit un bon sermon sur les paroles du roi David : " Qui ne peut mettre la main sur l'oint du Seigneur et être innocent ? ". Rentrai dîner et passai l'après-midi dans mon cabinet, mis en ordres des affaires et des papiers, ce qui me fit grand plaisir, et je crois que je vais commencer à prendre plaisir à être chez moi et à y travailler. Je prie Dieu qu'il en soit ainsi, car j'en éprouve un grand besoin. Le soir souper et au lit.


                                                                                                   31 janvier

            Toute la matinée, après les exercices de musique, dans ma cave. Ai ordonné quelques changements, fort satisfait de ma nouvelle porte dans l'arrière-cou. Puis dîner, et tout l'après-midi à la maison à réfléchir à des questions d'affaires. Le soir j'avais réglé beaucoup de choses, ce dont je suis fort content et je pris la résolution de rester à la maison pour vaquer à mes affaires et aux affaires du bureau. Je prie Dieu de faire que je la tienne.
            Le soir, coucher.


                                                                         à suivre........./

                                                                                              1er février

            Ce matin à ......../

         

               
                                                             
       






                                                                              

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