mardi 27 décembre 2016

Le vieux saltimbanque Jim Harrison ( autobiographie EtatsUnis )


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                                                                   Le vieux saltimbanque

            Romancer son autobiographie, se promener au fil de ses souvenirs, de ses balades, de ses rencontres, la dernière est d'ailleurs le début d'une fin prévue passée soixante dix ans, l'absence de désir devant les cuisses et le reste d'une jolie fille court vêtue. Pourtant tout jeune garçon il savait déjà que laisser grimper à l'échelle de la grange sa jeune cousine mennonite n'était pas très élégant certes mais le voyeur espérait ce qu'il ne vit pas. Jim Harrison dans ce dernier livre paru un mois avant sa mort raconte à sa façon, réaliste et poétique, les hommes, les femmes, la flore et la faune. Un plaisir de lecture. Auteur tôt reconnu en France, avant même son pays où il gagna quelque argent grâce aux scénarios, il en vint à penser accomplir deux derniers voeux : voyager en France pour boire et manger notamment à Toulouse plusieurs cassoulets, ce qui il reconnaît cela fait beaucoup de haricots, à Arles, parce que Van Gogh, Gaugin et le problème de l'oreille coupée. Le second était la possession d'un cochon, Harrison a une enfance pauvre, il gagnait quelques centimes en aidant à tous les travaux possibles dans un bourg du Michigan. Le hasard et l'une de ses si nombreuses haltes dans un bar, et pour 300 billets une belle truie est livrée trois jours plus tard dans l'enclos agrandi de sa maison proche de la frontière mexicaine. Une belle truie et trois jours plus tard neuf petits porcelets, certain promené comme un bébé. Mais l'auteur s'empare de ses souvenirs d'enfant, gros lecteur, malgré son oeil trop blessé pour être guérissable, il lit tout et " ..... ces livres l'encouragèrent à pense le monde de manière plus organisée...... Par exemple parce qu'il était entré en religion en été il se dit que Dieu était sorti de la terre et venu à lui à travers ses pieds. Pourquoi pas ? ..... il lui semblait parfois recevoir des messages par les pieds..... " Jim Harrison est un poète, il est d'ailleurs mort, dit-on, dans son studio à sa table écrivant un poème, et nous conte la bataille des mots, des verbes, de la phrase. Jim Harrison a beaucoup pêché, à la mouche pas avec les gros crochets, chassé et dégusté avec un plaisir évident les animaux à poils er les oiseaux, cependant il demeurait un grand admirateur du perroquet bleu rieur du Mexique que l'on croyait disparu mais semble réapparaître. Quitté avec regret le livre du vieux saltimbanque, 

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